La Transition énergétique – Édito

« Il est nécessaire de parler de l’énergie, de prendre le temps d’entendre les sociétés de La Vallée, pour réunir les bonnes questions, s’interroger ensemble et obtenir des réponses.

Avec la crise énergétique et les annonces de la SEVJ sur le prix de l’électricité, il faut réaliser qu’il s’agit d’une situation inquiétante, et les membres de la SIC le font ressortir.

En effet, l’augmentation des factures pour des sociétés de taille moyenne n’est pas neutre, elle va être très salée, et tous cherchent des solutions. Certes, les grandes sociétés qui travaillent avec beaucoup de personnel ont certainement pu se permettre de réfléchir à la transition écologique car ils ont des secteurs prévus pour cela. Mais lorsque l’on est 6 ou 10 au sein d’une entreprise, et que dans le quotidien, tout le monde travaille déjà la tête « sous l’eau », il est difficile de prendre le temps de comprendre, d’appréhender et de se préparer. Alors il faut chercher des solutions ensemble.

En 2017 le peuple a voté une indépendance énergétique mais il a été difficile de s’y préparer concrètement, les conditions qui permettent des changements n’étaient et ne sont pas là. Il y a eu trop de difficultés à surmonter qui ont bloqué ce qui avait été voté au niveau fédéral. Aujourd’hui, la guerre en Ukraine propulse ce problème d’énergie en première position alors que nous n’avons pas beaucoup progressé en matière de production d’énergie.

Par exemple : le projet EolJoux est  bloqué depuis plus de 15 ans, pour des raisons essentiellement écologiques, alors qu’il permet une production indigène importante et qu’en 2017 la loi avait été votée pour favoriser les énergies autochtones, dont les éoliennes font partie.

Autre problème pour les entreprises qui exportent : il faut augmenter le prix de revient à cause du prix de l’énergie, tout le monde l’a compris ; mais il va aussi falloir prendre en compte, dans la facture, l’impact d’un franc fort pour les pays étrangers. »