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Une réussite éclatante pour la première Fête Multiculturelle de la Vallée de Joux !

Quel succès pour cet événement marquant le lancement officiel de la Commission Consultative Suisses-Immigrés de la Commune du Chenit

Samedi soir, impossible de passer à côté du Centre Sportif sans sentir l’effervescence : la toute première Fête Multiculturelle de la Vallée de Joux battait son plein ! Et quel succès pour cet événement marquant le lancement officiel de la Commission Consultative Suisses-Immigrés de la Commune du Chenit.  

Un Combier pure souche, Patrick Cotting, le résume parfaitement : 

« Je suis fier de voir l’ouverture de la Vallée de Joux et sa capacité à intégrer les migrants et les étrangers. » 

Une organisation irréprochable  

À l’initiative de la Commune du Chenit et surtout Raffaela Cantone Meylan, municipale en charge de la cohésion sociale, trois associations culturelles locales ont uni leurs forces pour créer cet événement exceptionnel, fruit d’une année entière de préparation : l’Associação Cultural Recreativa Portuguesa Vallée de Joux, l’Association culturelle bosniaque de La Vallée et l’Aliança Brasileira Vallée de Joux.  

Sous l’impulsion de leurs présidents – Bruno Pinheiro, Dzevad Muminovic et Carmen Mora –et avec la participation active d’autres groupes culturels tels que Les Amis de Kinshasa, et des associations d’aide aux migrants comme le Groupe d’accueil des migrants de la Vallée de Joux (GAMVJ), PasserElle et l’association Lire et Écrire, la fête s’est révélée un merveilleux creuset de rencontres et de découvertes. 

Une ambiance inoubliable  

Dès les premiers pas sur le site, l’énergie et la convivialité frappaient. Les visiteurs pouvaient naviguer de stand en stand, découvrant des mets et des traditions du monde entier. Tables dressées, menus alléchants, sourires radieux : tout était pensé pour faciliter le partage et le dialogue entre les communautés. 

« Une ambiance de liberté et de fraternité », dira un visiteur. Une musique entraînante et des danses endiablées ont tenu en haleine les festivaliers jusqu’au bout de la nuit, mêlant bénévoles, artistes et curieux dans un tourbillon de cultures et d’amitié. 

Des discours inspirants  

Un tel événement méritait une inauguration officielle digne de ce nom. Plusieurs personnalités ont pris la parole, célébrant l’esprit d’ouverture et d’intégration qui caractérise la Vallée de Joux : Amina Benkais, déléguée à l’intégration du canton, ainsi que les municipales Raffaela Cantone Meylan et Carole Dubois Meylan, sans oublier le Syndic Olivier Baudat. 

Tous ont souligné l’importance du « vivre ensemble » et du respect mutuel, une réalité qui se reflète à merveille dans l’enthousiasme des associations de soutien aux migrants et l’accueil chaleureux de la population.  

Un festival culinaire et artistique  

Impossible de résister aux saveurs venues des quatre coins du monde : pâtisseries portugaises, plats turcs, bosniaques, brésiliens, afghans, congolais, ukrainiens, érythréens, ou encore mauriciens… Sans oublier les boissons typiques, vins et cocktails de diverses origines.  

Les enfants n’étaient pas en reste, avec des ateliers de décoration de pâtisseries, un baby-foot géant gonflable, des spectacles de clowns et de jonglerie, ainsi qu’un incroyable numéro de magie animé par de jeunes Ukrainiens.  

Un moment gravé dans les mémoires  

« Magnifique fête, pleine de joie ! »  

« La Vallée de Joux peut être fière de son multiculturalisme. »  

« Une ouverture sur d’autres horizons, et des plats délicieux ! »  

Les festivaliers en redemandent, et la Vallée de Joux prouve une fois de plus sa capacité à tisser des liens entre cultures. Une première édition plus que réussie, qui appelle sans aucun doute une suite ! 

Zoom 

-  Le café traditionnel érythréen préparé par Asmayt entourée de sa famille. Dans sa culture, le café commence par être torréfié puis il est moulu. Il est ensuite ajouté à l’eau du jebena et porté à ébullition. « Pour éviter que le marc de café reste dans le jebena, nous bouchons partiellement l’ouverture avec des cheveux de chevaux, mais n’en ayant pas trouvé, j’ai remplacé par du plastique » explique Asmayt. Elle sert ensuite le café dans des toutes petites tasses. Le marc de café est utilisé plusieurs fois dans le jebena. Elle peut rajouter de la cardamome ou de la cannelle, du maïs soufflé accompagne le café. Son mari, Ermias s’est occupé d’inviter des groupes de danse traditionnelle. 

-  Au stand afghan, toute la nourriture a été préparée maison. La préparation des « Manto » a demandé beaucoup de temps !

-  Au stand bosniaque, Dzevad Muminovic, est fier d’avoir pour l’occasion réussi à importer du vin du pays. Tout est fait maison à l’exception de la viande achetée à Yverdon dans une boucherie balkanique. Il est d’ailleurs le président de l’association bosniaque fondée il y a deux ans. Cette association organise des soirées typiques chaque année, ouvertes à tous afin de faire découvrir la culture bosniaque. « Le partage avec les gens est important » explique Dzevad.

-  Au stand Congo-Kinshasa, l’intégration réussie est le maître-mot de la soirée. Roger venu comme réfugié en Suisse il y a 30 ans est bientôt plus combier qu’un Combier ! Son association a été créée afin de soutenir l’éducation des jeunes en leur payant les études afin qu’ils puissent apprendre un métier. Il propose un repas préparé par des dames venues spécialement pour l’occasion.

-  Au stand brésilien, Angélica explique « La première Fête Multiculturelle compte beaucoup, nous entrons dans l’histoire ». Au Brésil, nous avons l’art de faire la fête et c’est ce que nous allons faire aujourd’hui !

-  Au stand ukrainien, de délicieuses pâtisseries maison de toutes les couleurs impressionnent. « Elles sont pourtant sans colorant, profitant de la couleur des différents fruits pour les colorer » explique la pâtissière.

-  Au stand portugais, sortent de grandes assiettes chargées d’alléchantes sardines grillées, de salade et de pain portugais, impossible de les louper ! 

-  Au stand turc, des plats traditionnels dont un « Lahmacun » délicieux d’après des visiteuses. 

-  Au stand suisse fondue et vin blanc, avec un stamm des autorités locales et de la jeunesse en prime !

-  Au stand de l’île Maurice, des spécialités maison passées à la friture, délicieuses d’après des enfants.

-  Au stand PasserElle, tout un travail sur les objets emportés par les migrantes a été fait. Elles présentent l’association et tout ce qu’elle apporte en termes d’intégration.

-  Au stand Lire et Écrire, l’association présente son fonctionnement et l’importance de connaître la langue écrite pour s’intégrer et être indépendant.

A quand la prochaine fête

« Nous pensons organiser une Fête Multiculturelle par législature » explique Raffaela Cantone Meylan.