Inspirer par l'exemple : un regard sur le leadership féminin

Comment gérez-vous l'équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle ?

Je ne suis pas fan du terme «work-life balance», car si nous sommes passionnés par ce que nous faisons, l’équilibre se fait naturellement. Il est important de donner des coups de collier quand il le faut et de se fixer des périodes plus calmes, pour prendre du temps pour soi si besoin. Le travail doit nous nourrir et non nous épuiser.

Pour moi, le plus important est d’avoir une routine quotidienne. C’est cela qui me permet de trouver toute cette énergie. Par exemple, je fais 10 minutes de méditation chaque matin et soir, ainsi qu’au moins 10 minutes de yoga le matin. J’essaie aussi d’aller dans la nature le plus souvent possible et de rester active. Il n’y a pas de recette miracle : chacun doit trouver ce qui lui donne cet équilibre précieux qu’il ne faut pas perdre.

Quelle est votre philosophie de leadership ?

Ma philosophie du leadership repose sur le modèle et la transmission : donnez aux autres, et vous recevrez encore plus d'eux.

À quoi reconnaît-on un bon leader ?

Un bon leader doit savoir motiver son équipe en partageant une vision claire. Il doit manager chaque personne selon son caractère. Une autre qualité importante est de montrer de l’intérêt pour ses équipes et d’accepter sa vulnérabilité. Cela démocratise la hiérarchie, et se montrer vulnérable n’est pas une faiblesse, mais une force. Quand vous montrez que vous êtes humain à votre équipe, elle fait de même, et le respect mutuel se renforce.

Comment gérez-vous les échecs ou les décisions qui ne fonctionnent pas comme prévu ?

Je les vois comme des leçons de vie qui nous permettent d’apprendre. En sport, rien n’est jamais acquis, et nous devons toujours travailler dur pour continuer à performer. Même si un échec est mal vécu sur le moment, il ne dure jamais. Il faut aussi «démocratiser» l’échec : aux États-Unis, par exemple, il est perçu beaucoup plus positivement qu’en Europe. Se tromper ou échouer ne devrait pas être une source de honte, mais une étape importante.

Quel conseil donneriez-vous à une femme qui souhaite se lancer dans l'entrepreneuriat ?

Osez vous lancer ! Mais surtout, entreprenez dans quelque chose que vous aimez par-dessus tout : cela doit venir d’une passion. Nous sommes meilleurs dans ce que nous aimons. Quand j’ai décidé de devenir coach professionnel, c’était parce que j’avais une immense passion pour l’être humain et son développement.

Quelles compétences sont essentielles pour réussir en tant qu'entrepreneure selon vous ?

Une passion pour ce que vous faites, le goût de l’aventure et de l’indépendance, et des connaissances commerciales et financières.

Quelle est la plus grande leçon que vous avez apprise en tant qu'entrepreneure ?

Je suis encore au début de ma carrière indépendante – si on ne compte pas celle d'athlète d'élite –, donc je ne vais pas prétendre donner une leçon pour le moment.

Quelle est la femme qui vous inspire le plus ?
Oprah Winfrey, pour son parcours et son courage.

S’inspirer de Laurence ? C’est sur son site

Par Carmen Mora