Une vie culturelle intense – 2e partie

POUR LES YEUX :

L’Espace Horloger

Situé au cœur de la Vallée de Joux, berceau des montres à grandes complications, l’Espace Horloger vous offre l’opportunité d’une immersion dans l’univers de la haute horlogerie et de ses métiers. Au travers d’un parcours ludique et interactif – film, tables des métiers, ludotemps – le musée propose une expérience de visite qui vous transportera dans l’histoire de l’horlogerie du 15^e siècle à nos jours, de la Vallée de Joux aux contrées plus lointaines – la maîtrise du temps est un savoir-faire qui accompagne le développement de l’humanité ! Le musée propose des expositions permanentes…

Musée du vacherin

La Vallée de Joux a marqué l’histoire du vacherin Mont d’Or de 1800 à nos jours. Revivez l’épopée de ce fromage hors du commun dans son berceau, le village des Charbonnières, situé au bord du charmant lac Brenet, face à la Dent de Vaulion.

Après de longues et passionnantes recherches pour réunir documents, objets, photos, etc., l’affineur est prêt pour vous accueillir dans sa ferme-musée afin de partager avec vous sa passion et le respect des anciens. Ces ancêtres qui ont œuvré autrefois à la renommée du vacherin, qui a la particularité d’avoir la double nationalité suisse et française. Actuellement le musée du Vacherin reçoit des groupes sur demande : sociétés, sorties d’entreprises, contemporains, etc.

Galerie de L’Essor

Lors de la crise économique des années 1970, la Commune du Chenit acquiert une ancienne usine d’horlogerie libérée par Jaeger-LeCoultre. En 1981, la Galerie de l’Essor est inaugurée, une magnifique salle de 150 m² qui accueille, dans une ambiance conviviale, des artistes des quatre coins du monde et de Suisse. Une commission d’exposition, formée de bénévoles, recherche des artistes, établit le programme annuel, concourt au montage des expositions, au vernissage et assure la promotion de la galerie. Une petite dizaine d’expositions est présentée chaque année. Cette commission choisit librement les artistes et les expositions selon des critères qui ne sont pas forcément ceux d’une galerie privée. Les choix peuvent être artistiques, culturels, régionaux, didactiques, voire événementiels, des artistes peu ou pas « vendables »…

Musée atelier Audemars Piguet

Le Musée Atelier Audemars Piguet où sont exposés plus de deux cents ans de savoir-faire et d’innovation. Situé au Brassus, berceau de la marque, cet espace inauguré en juin 2020 se distingue par une muséographie novatrice et une architecture contemporaine, de fait, une spirale de verre accolée à la maison historique qui a vu naître la marque, le Musée Atelier. La spirale, prouesse architecturale conçue par Bjarke Ingels Group (BIG), expose quelque 300 montres, dont de nombreux chefs-d’œuvre de miniaturisation, de complexité technique et de design. La conception du lieu permet également de voir les horlogers et artisans en pleine création dans leurs ateliers transparents.

Musée Pierre Golay

Le Musée Pierre Golay, rouvert par le bien nommé Relais des Artistes après quelques travaux de rénovation et de restauration. Les enfants de l’homme surnommé « Archimède » remettent en valeur ses inventions. Personnage hors du commun, Pierre Golay, né à Genève en 1936 et décédé à La Vallée en 2008 à l’âge de 72 ans, a été un bricoleur génial. Les pièces principales du musée sont des machines à remonter le temps, actionnées par des boules d’acier, et mues par des moteurs d’essuie-glace ou de vidéo. Des billes qui font des haltes pour mettre en route des animations rappelant la création du monde, l’histoire suisse ou le bien et le mal. Les enfants pourront actionner ces machines sous la surveillance de leurs parents. Outre ces drôles de mécaniques, les visiteurs pourront admirer une collection de pipes, la maquette de la première machine à tailler les limes dessinée par Léonard de Vinci, et bien d’autres objets qui ont de quoi éveiller la curiosité et permettent de découvrir les facettes des talents multiples que possédait l’homme surnommé « Archimède » par ses proches. Le musée est ouvert sur demande, en passant par l’Office de tourisme de la Vallée de Joux.

POUR LES OREILLES :

Les Rencontres Culturelles de la Vallée de Joux

Dès 1996, les RCVJ organisent de nombreux concerts caractérisés par un haut niveau de qualité, sur la base d’un programme annuel comportant environ 7-8 manifestations, utilisant au mieux les infrastructures existantes, lieux de concert, piano de concert et répondant à des thèmes précis. Le président actuel et fondateur principal des Rencontres Culturelles, Nicolas Aubert, ingénieur diplômé retraité, consacre tous ses loisirs à la musique, par une activité non-professionnelle musicale importante, comme altiste (Quintette AKORD), chef de chœur (Ensemble Vocal Féminin de la Vallée de Joux jusqu’en 2011) et organisateur de concerts.

Bénéficiant d’un soutien logistique de la Municipalité du Chenit, les RCVJ sont soutenues financièrement par le Loterie Romande et particulièrement par la Fondation Paul-Edouard Piguet lui permettant un niveau de concert professionnel. Les manifestations des RCVJ sont reconnues loin en dehors de nos frontières et apportent une contribution culturelle de haut niveau bienvenue, à la hauteur de la réputation horlogère de la Vallée de Joux. Dès 2008 les RCVJ organisent régulièrement un concert de prestige amenant le célèbre contre-ténor parisien Philippe Jaroussky. En 2014, dans le cadre du Festival de musique du Haut Jura, les RCVJ découvraient le chef helvético-argentin Leonardo García Alarcón et sa phalange de la Cappella Mediterranea et du Chœur de chambre de Namur dans sa célèbre re-création après 300 ans d’oubli de l’oratorio « Il diluvio universale » du compositeur italien Michelangelo Falvetti, un concert absolument marquant dans l’histoire des RCVJ.

Chorale de L’Orient

A L’Orient, ce sont les pompiers du village qui eurent cette heureuse idée en l’an de grâce de 1881. Il avait suffi de se retrouver à l’Hôtel de la Poste après un exercice, et puis les effets d’un p’tit coup de blanc aidant, de se mettre à chanter naturellement : le pas était fait ! Aujourd’hui la Chorale de L’Orient a 133 ans d’existence et compte un effectif d’une quarantaine de chanteurs. Au cours des décennies le répertoire s’est élargi et enrichi de pièces importantes, aux côtés de mélodies plus populaires, venant du patrimoine helvétique. Ces différentes interprétations ont valu à la Chorale de L’Orient de se présenter de par le monde, et les nombreux enregistrements réalisés laissent une trace tangible tout au long de ces années.

Actuellement, c’est sous l’experte baguette de Monsieur Bertrand Meylan, musicien et choriste professionnel, assisté dans sa tâche par Monsieur Lionel Desmeules, ayant les mêmes qualifications, que la Chorale de L’Orient peut, avec fierté se dire « sans musique, sans chansons, que serait la vie ? »

Chorale du Brassus

La Chorale du Brassus est un chœur d’hommes fondé en 1849. Dirigé par André Charlet de 1951 à 2004, par Jean-François Monot de 2005 à 2015, et actuellement par Stanislava Nankova, cet ensemble de 40 chanteurs a abordé tous les genres de la musique chantée par des voix masculines : chant grégorien, messes et motets de la Renaissance, grands chœurs romantiques, partitions contemporaines, musique populaire du pays et d’ailleurs, chœurs d’opéras.

Associée aux Chœur Pro Arte et Chœur de Chambre Romand qui furent également dirigés par André Charlet, la Chorale du Brassus a eu le grand privilège de chanter dès 1955 plusieurs œuvres avec l’Orchestre de la Suisse Romande sous la direction de chefs réputés tels que Ernest Ansermet, Igor Markevitch, Wolfgang Sawallisch, Horst Stein et Armin Jordan.