Le Comptoir a fait la part belle à la jeunesse, au vélo et à la transition énergétique

Dans son discours d’inauguration, le 27 avril, Christophe Vaney avait du reste exprimé avec émotion son soutien pour les commerçants combiers, et relevé la jeunesse de ce quadragénaire qu’est le Comptoir de La Vallée.

Il convient en effet, de relever le nombre d’enseignes locales portées par des «jeunes», lisez des trentenaires, dont plusieurs qui ont certes repris l’affaire paternelle, des Sylvain Meylan, Thoma Cotting ou qui y prennent part, tels Prisca Stalder ou Valentin Collaud.

C’est un sacré signe de vitalité à l’heure du commerce électronique et des comptoirs qui vont chercher leurs exposants loin à la ronde. «Malgré les temps difficiles, certaines choses ne changent pas», résumait Carole Dubois lors de son propre discours.

Particularité de cette édition, les forains ont été déplacés sur le terrain synthétique, servant habituellement au foot ou au basket, au nord de la salle omnisport.

La raison en est le Tour de Romandie, dont une étape passait la veille de l’inauguration du Comproir et qui devait disposer du parking. Tagada, incontournable, stand de tir et autres autos tamponneuses, par ailleurs toutes gérées par la famille Bergdorf, se sont disposés en arc de cercle pour former une petite place du village.

Un peu plus loin de la patinoire et des stands que d’habitude, au risque de préoccuper certains parents, mais cette concentration nouvelle a été appréciée des forains qui, de leur côté, étalés en longueur, se sentaient davantage sur un lieu de passage. À l’heure des comptes, ceux-ci tiraient un bilan plutôt positif de leur passage au Sentier. «Plus que l’emplacement, c’est la météo qui joue sur la fréquentation», confie Jean-Daniel Bergdorf.

Autre rendez-vous incontournable du Comptoir, l’apéro offert à ses membres par la Société Industrielle et Commerciale, en guise de remerciements pour leur soutien au cours de l’année.

En 2023, c’est la thématique de la transition énergétique qui a été retenue. «Avec le comité, nous avons voulu mettre en valeur les artisans combiers qui peuvent contribuer à cette transition énergétique. Tout propriétaire qui veut rénover son bâtiment et augmenter sa performance énergétique a tout ce qu’il lui faut comme prestataires à sa disposition dans la région, sans besoin d’aller les chercher ailleurs – et du reste, ils sont tous membres de la SIC, sauf exception: charpentiers, ferblantiers, chauffagistes, etc.», expliquait Laurent Reymondin.

«De plus, c’est un enjeu actuel. C’est maintenant qu’il faut agir pour atteindre les objectifs publics. Dans dix ans, quand la transition énergétique sera bien en route voire atteinte, les subventions cantonales et communales ne seront plus là.»