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Formation d’horloger à l’Ecole Technique de la Vallée de Joux

Formation phare de l’ETVJ, le CFC horloger attire beaucoup d’étudiants, non seulement combiers mais également de la Suisse et au-delà

Formation phare de l’Ecole Technique de la Vallée de Joux, le CFC horloger attire beaucoup d’étudiants, non seulement combiers mais également de la Suisse et au-delà. La qualité de l’enseignement et les débouchés agissent comme de véritables aimants avant même la fin de l’école obligatoire.

Quelles sont les fonctions d’un-e horloger-ère ?

L’horloger ou l’horlogère assure toutes les étapes de montage ou de réparation de montres de tous types. Ils contrôlent le mouvement et le produit fini d’un point de vue fonctionnel et esthétique. Par ailleurs, selon leur domaine spécifique, les horlogers entretiennent, révisent et réparent montres et pendules, fabriquent et remplacent des pièces considérées défectueuses (SAV) ou organisent la production afin d’en optimiser le rendement (méthodes
industrielles).

Concours d’entrée

Pour décrocher une place dans cette filière en école de métiers, passer un concours d’entrée est nécessaire. Il y a d’abord le concours théorique, le même pour toutes les écoles techniques du canton de Vaud, basé sur la logique, les mathématiques et le français, puis un concours pratique où sont testées les fonctions manuelles et la manipulation de petites pièces. A cela s’ajoute un entretien individuel qui clôt la procédure, laquelle a pour objectif de permettre le recrutement de candidats motivés et possédant les prérequis pour entreprendre une formation professionnelle. « Nous avons en général plus de candidats que de places, explique Noémi Capt, formatrice en secteur horloger, c’est un domaine qui attire encore beaucoup de jeunes et qui offre des débouchés intéressants. »

En pratique

Pendant ses quatre années d’apprentissage, l’apprenti-e a l’opportunité d’accomplir sa maturité professionnelle technique et de poursuivre, s’il le désire, avec une formation de technicien-ne ES. « La grosse majorité préfère entrer directement dans la vie active, poursuit Noémi Capt, dans les entreprises de la Vallée de Joux ou d’ailleurs. C’est généralement au département production qu’ils commencent car ils ont besoin d’assimiler les standards de qualité de l’industrie et d’asseoir leur acquis. »

Et quand on ne vient pas de La Vallée ?

Théo Corbaz, de Préverenges, est actuellement en 2e année d’horlogerie à l’ETVJ et fait sa maturité intégrée. « J’ai connu l’ETVJ en regardant des vidéos et quand je suis venu aux portes ouvertes, ça m’a beaucoup plu. J’ai passé le test d’entrée et j’ai été pris ! J’ai choisi l’ETVJ car la Vallée de Joux n’était pas si loin de chez moi et je ne me sentais pas assez mature pour aller directement en entreprise. Je suis en colocation au Sentier avec un ami qui fait l’école aussi.

On a trouvé relativement facilement mais je sais qu’en cas de difficultés, l’école nous aide. Les
Combiers sont sympas, la région est parfaite pour le sport, les paysages sont magnifiques en toutes saisons et en plus on se fait rapidement des amis. J’hésite pour la suite entre continuer comme technicien ES ou aller en école d’ingénieur. En tous cas je recommande vivement l’ETVJ, l’apprentissage me plaît beaucoup, j’aime bien le programme et on ne voit pas le temps passer, c’est passionnant ! »