Catégories
Combiers News

Après deux ans d’absence

La chorale du Brassus a retrouvé ses auditeurs après deux ans d’absence

Le 2 octobre, la chorale du Brassus a retrouvé ses auditeurs après deux ans d’absence, deux ans d’un travail compliqué, contrarié même par la situation sanitaire. Il tenait à cœur de la vénérable d’entamer sa tournée d’automne dans son fief, au temple du Brassus, avant d’autres dates, dès le lendemain à Sainte-Croix puis fin octobre au Temple du Bas de Neuchâtel et au Sentier. On aurait pu attendre une plus grande assistance que la quarantaine de personnes présentes pour ce retour aux affaires, mais la joie de se produire en public et d’écouter ces chœurs sacrés en majorité était intacte.

COMMENTATEUR EN VERVE

Après le mot de bienvenue du président Jean-Marc Rochat, relevant que l’effectif avant tendance à diminuer et partant, invitant les Messieurs à rejoindre «la plus belle chorale, sans examen d’entrée», place à la musique, avec trois pièces de compositeurs orthodoxes. 

Roger Guignard, en pleine forme, met en contexte, commente et explique, plein de verve et d’érudition. L’Abbé Bovet revient sans cesse dans le programme, en tant que parolier, compositeur et même réviseur. «Il a été traduit dans une vingtaine de langues, japonais et chinois y compris. On ne se rend pas compte combien ses petites prières mises en musique ont voyagé», relevait Roger Guignard. 

UN ORGANISTE

Nouveauté: trois airs sont accompagnés à l’orgue puis au piano par Arthur Saunier, organiste titulaire du Temple de la Madeleine de Genève depuis 2017 et nouveau choriste. Le programme se termine de manière fort colorée avec trois extraits de Verdi. Trop court, la chorale offre un bis à son public, avant un apéro au Casino voisin.