55e Bol d’Or : un cru d’exception
La plus grande régate de l’année
La plus grande régate de l’année sur le plan d’eau de La Vallée a bénéficié de conditions exceptionnelles et, avec une huitantaine de bateaux, d’une fréquentation tout aussi remarquable.
La météo capricieuse de ce drôle d’été a finalement souri au Club nautique de La Vallée, pour sa principale manifestation annuelle. Sous un temps couvert, avec quelques éclaircies, mais surtout du vent en abondance, les multicoques sont partis un peu après dix heures, dimanche 22 août, suivis quelques minutes plus tard par les monocoques; les premiers ont pu faire trois allers–retours jusqu’à L’Abbaye, les seconds deux. Comment naviguer sous un tel vent de sud-ouest qui a fait chavirer plus d’une embarcation? «A fond!»résume Stéphane Chiovini, membre
du CNVJ même s’il réside à Prangins, qui est monté sur le podium.
La pluie surprend les derniers
Le vent a encore forci en début d’après-midi et viré à l’ouest, avant un bref épisode de pluie, qui a surpris les derniers bateaux. Mais la plupart étaient déjà rentrés au bercail. La veille, sous un grand soleil, après le «mini-Bol» (régate d’entraînement) et la coupe M3, les invités ont profité de la soirée conviviale au Centre nautique jusqu’à une heure avancée et l’arrivée de la pluie, comme le rappelait le président Frédéric Meylan dans son allocution finale. On n’avait plus vu autant de bateaux depuis le cinquantième anniversaire du CNVJ!
Qualité en constante progression
A l’heure de l’analyse, le chef de course Guy Wagner donnait trois raisons à cette belle participation: «La qualité du Bol d’Or combier est en constante progression ces dernières années. Nos clubs partenaires, la Baie de Corsier, Lutry et Prangins, montent en nombre pour la régate. Et enfin, avec les restrictions et complications actuelles, les skippers favorisent les régates qui ont lieu pas trop loin de chez eux; par le passé, ils allaient volontiers naviguer plus loin.»
N’empêche, on trouvait quand même parmi les participants des équipages alémaniques et français, à témoin la victoire des Bourgnon, père et fils, le dimanche et le samedi (en multicoques) ainsi que la troisième place d’un autre duo père-fils, Jérôme et Titouan Thomas, de Montereau–Fault-Yonne, à 80 km de Paris. Il reste exceptionnel pour un club de la taille du CNVJ de pouvoir organiser un tel week-end que celui du Bol d’Or. La cinquante-sixième
édition est d’ores et déjà prévue, comme chaque année, juste avant la rentrée scolaire 2022.