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Le centre de vaccination de la Vallée de Joux a ouvert ses portes

C’est le mardi 20 avril dernier que le centre de vaccination combier a commencé à accueillir la population pour recevoir le tant attendu vaccin contre le Covid-19.

C’est le mardi 20 avril dernier que le centre de vaccination combier a commencé à accueillir la population pour recevoir le tant attendu vaccin contre le Covid-19. Sur rendez-vous uniquement, les volontaires se sont présentés à l’ancien Centre espagnol dès 8h30.

«Tout était fin prêt depuis le début du mois de février, explique Jean-François Mathieu, infirmier chef d’unité de soins et responsable et coordinateur du centre, mais on a dû mettre en stand-by les équipes et le matériel fin janvier car nous n’avions pas assez de doses. Alors on a laissé en l’état et on en a profité pour former du personnel supplémentaire et peaufiner notre préparation.

On a déjà fait deux semaines de vaccination avec des personnes envoyées par leur médecin traitant, avec les doses que ces derniers avaient reçues à leur cabinet, tout est centralisé ici, au centre. Mais on est quand même plus tranquilles qu’en mars.»

Collaboration

«C’est un véritable travail d’équipe qui a permis que le centre soit aussi bien organisé, continue l’infirmier Mathieu, je tiens à remercier les communes, le Centre Sportif, qui détache du personnel pour nous aider, et les bénévoles. Sans ces partenaires, qui ont su être à l’écoute pour monter ce centre, on n’aurait rien pu faire. J’ai beaucoup pu compter sur mon équipe, les équipes administratives et la direction médicale du PSVJ. Nous engageons du personnel à l’heure, nous avons la chance d’avoir des bénévoles, comme des infirmières en retraite ou encore Philippe Frascarolo, docteur en biologie à la retraite, qui s’occupe de préparer les doses de vaccins et de leur logistique: il contrôle les numéros de lot et chaque seringue. L’infirmière coordinatrice vient chercher les doses et les apporte au box correspondant. Il faut savoir qu’on a 6 heures pour administrer le vaccin, une fois le lot ouvert. Les lots sont stockés au PSVJ car ils nécessitent une certaine température et la logistique est gérée par la Task Force cantonale de vaccination.»

120 personnes par jour

Le centre peut accueillir jusqu’à 120 personnes par jour. Quand le patient arrive, il est accueilli par le personnel du Centre Sportif dans la zone de tri. Là, on lui pose les questions d’usage, on remplit un questionnaire et on vérifie son identité, si c’est pour la première ou deuxième dose, si tout correspond. De là, le patient est pris en charge par une infirmière dans un des trois box à disposition. Après la piqûre, il doit rester en surveillance entre 15 et 30 minutes afin de s’assurer
que tout se passe bien, puis il passe par le bureau administratif pour les papiers de sortie et la prise du prochain rendez-vous. On lui remet son carnet de vaccination et le patient doit
ressortir par la sortie dédiée. En ce mardi 20 avril 2021, ce sont 54 personnes le matin et 30 l’après-midi qui étaient attendues.

Bénévoles

Parmi les bénévoles présents en cette matinée d’ouverture, il y avait Mireille Dépraz. Infirmière de la santé publique et infirmière scolaire à la retraite, Mireille a fait beaucoup de vaccination en 25 ans «Je pense que c’est bien de participer car c’est très important. J’ai déjà reçu la première
dose. J’ai téléphoné au Pôle Santé pour proposer mes services, j’ai parlé avec le Dr Giovannini qui a trouvé que c’était une bonne idée. M. Mathieu m’a rencontrée également. Je serai là tant qu’on a besoin de moi, mais seulement pour des demi-journées! »

Vaccinés !

Georgette Weibel a 79 ans et est la toute première Combière à s’être fait vacciner ce mardi 20 avril. «Je le fais pour lutter contre la pandémie et retrouver une vie normale le plus vite possible, j’aimerais enfin pouvoir embrasser mes petits-enfants. Cela fait plus d’un an et c’est long! Puis on se rend compte qu’on ne voit pas la fin de cette deuxième vague alors qu’on pensait qu’elle allait se terminer et ce n’est pas le cas. On va attendre d’avoir l’autorisation avant d’aller embrasser mes petits-enfants, car pour le moment, on ne peut pas!» Roland Rochat, 68 ans et à risque, habite au Solliat. Il est venu «parce qu’il faut le faire! Je suis une personne à risque et je me fais déjà vacciner pour la grippe tous les ans, j’ai beaucoup d’antécédents. Je devais venir avant mais j’ai été hospitalisé, alors me voilà aujourd’hui! Ça ne fait pas du tout mal, une simple piqûre, on ne sent rien.»