Technologies durables, eaux et vents au programme du Conseil communal

Les élus du Chenit se retrouvaient lundi dernier pour leur première session de l’année, la quatrième au Centre Sportif avec la nouvelle configuration sanitaire.

C’est un objet purement technique lié à la voirie qui aura le plus mobilisé les conseillers, à savoir le remplacement d’une déblayeuse arrivant en fin de service. Dans son deuxième préavis de la soirée, la commune proposait un remplacement par un véhicule électrique, occasionnant un surcoût.

Il s’en est suivi une discussion de principe sur les vertus et les problématiques de l’environnementalisme. Etonnamment, c’est à droite que le débat se développe, la gauche étant silencieuse ce soir-là sur ce sujet qui ne fait pas un pli pour la sensibilité rose-verte. Un conseiller UDI déplore le «verdissement dogmatique» de son camp. Par pragmatisme, on lui répond que oui, les technologies, notamment celles des batteries au lithium, posent problème, mais que justement, il faut des investissements pour faire émerger de nouvelles technologies plus propres. Et que c’est là le rôle des collectivités publiques. Au final, les conseillers acceptent à 74% de «oui» l’achat d’un véhicule de conception suisse, le Meili BeatE.

Fusion des communes

C’est par la voix d’Olivier Baudat que l’avancement du projet d’étude de fusion des communes a été présenté. Le vice-syndic, également président du comité de pilotage, a insisté sur l’importance de la communication, vecteur de confiance auprès de la population. La démarche visera à informer les citoyens, de manière la plus ouverte afin de favoriser le débat démocratique. L’étude de fusion, qui va prendre une année à partir de maintenant, impliquera tous les acteurs locaux, notamment les fractions de commune ainsi que la population (au travers de séances publiques) et des spécialistes extérieurs. Elle sera basée sur cinq groupes de travail, censés débuter leur travail de recherche cet automne. «Il ne s’agit pas de convaincre, pas pour l’instant, mais de réunir les éléments pour aider à la décision ultérieure des trois Conseils communaux. Et nous vous approcherons pour vous inviter à participer aux différents groupes de travail», déclarait Olivier Baudat à l’intention des conseillers.

Drôle de campagne

A l’heure des propositions individuelles, la municipalité a été questionnée sur les retards pris dans le dossier Eoljoux, actuellement dans le circuit des tribunaux, six ans après le vote favorable des conseillers communaux. La nouvelle tarification de l’eau (association publique ValRégiEaux) a aussi fait l’objet de quelques salves d’objections et d’explications. La présidente Raffaela Cantone Meylan a clos peu après onze heures les débats de l’antépénultième Conseil communal de la législature. D’ici dimanche soir, les résultats des élections (premier tour) seront connus et les noms des futurs conseillers communaux connus quasi complètement. «Cela aura été une drôle de campagne », soufflait une candidate à l’heure où se vidait le Centre Sportif, «sans possibilité d’aller au contact de la population…» L’on saura d’ici dimanche soir la nouvelle composition politique du législatif de la plus grande commune combière.

A retenir

• Le Groupe d’Accueil Migrants (GAMVJ) a demandé par pétition que les communes combières informent le Canton de leur disponibilité à accueillir quelques familles migrantes en plus. Une commission va être créée pour traiter cette demande.
• Les forfaits de ski à l’échelle de La Vallée connaissent leur dernière saison. Dès l’hiver prochain, seul aura cours le Magic Pass.
• Le Centre Sportif essuie un déficit provisoire d’un peu plus d’un demi-million de francs pour l’exercice 2020, à charges des communes. Ce déficit devrait être réduit d’un tiers, voire une moitié, grâce à des indemnités de l’Etat.
• Le Chenit comptait 4’559 habitants au 31 décembre, stable par rapport à l’an dernier.
• La mise en place de l’étude du projet de fusion des communes est aboutie.
• Le carrefour d’accès à la rue de l’hôpital sera modifié, son angle ouvert et un îlot et un abribus privé ajoutés.
• L’avant-dernier terrain constructible encore propriété de la Commune a été vendu à un couple de Combiers voulant construire.