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Une élection ouverte

La commune du Chenit

Dans la seule commune combière où le législatif compte des groupes politiques, le tirage au sort des listes électorales a eu lieu lundi dernier. L’occasion d’évoquer les enjeux du prochain renouvellement des autorités.

Dix candidats, représentant quatre forces politiques, pour sept sièges: ainsi se présentent les prochaines élections à la municipalité du Chenit. Dans le rôle de ceux qui pourraient modifier la composition actuelle, à savoir cinq municipaux UDI (droite et centre-droite) et deux socialistes: le Vert Nicolas Guignard et le centriste de Force 3 Michel Vullioud. Si l’un de ces deux candidats est plébiscité le 7 mars prochain, a fortiori les deux, ils seraient alors les premiers représentants de leur groupe à la municipalité du Chenit.

Ceux qui pourraient changer la donne

Michel Vullioud en est à sa quatrième législature comme conseiller communal, assumant notamment la charge de président jusqu’à l’été dernier. Plus petite des formations politiques locales (avec sept élus sur un total de soixante), Force 3 se distingue par son indépendance vis-à-vis des mots d’ordre. Au législatif, Force 3 présentera huit candidats sur sa liste. Michel Vullioud en espérait pas loin du double.

Nicolas Guignard, de son côté, portera les espoirs écologistes. Il est présent avec ses alliés socialistes sur deux listes différentes, la sienne propre et celle du parti à la rose. «Comptablement, cette double liste ne change rien», concède le directeur du Festival du Film Vert. «Mais c’est un signal que nous souhaitions donner, une meilleure visibilité». Nicolas Guignard estime les écologistes à un quart des vingt-six candidats de la liste Socialistes et alliés, commentant: «Il n’y a pas de divergence entre les deux sensibilités, juste peut-être des priorités différentes.»

Campagne inespérée

Le groupe UDI, actuellement majoritaire à lui seul avec trente-trois conseillers communaux (55% des voix), peut se féliciter d’une campagne de recrutement aboutie («inespérée», déclare même son chef de groupe Stéphane Reymond), puisqu’elle comporte quarante-et-un noms présentés aux citoyens du Chenit, dont certains portés encore tout dernièrement. «Nous représentons vraiment les citoyens dans leur diversité d’âge, de profils professionnels et sociaux», commente Stéphane Reymond.

Les cas de figure pour la syndicature

Le groupe qui disposera d’une majorité de conseillers municipaux élus à l’issue du second tour, le 28 mars prochain, portera normalement l’un des siens à la syndicature. L’on parlera alors d’une élection tacite. Si cette majorité n’est pas nette ou qu’elle est contestée à l’interne de la nouvelle municipalité, donc qu’une candidature s’annonce au sein de la minorité, il faudra alors passer devant les électeurs, lesquels auront le dernier mot, cas échéant, le 25 avril.

Deux listes à L’Orient

Le 7 mars auront également lieu les élections aux Conseils exécutifs des fractions de communes, d’ordinaire sans histoire. Si tel est à nouveau le cas pour les villages du Sentier et du Brassus, les électeurs de L’Orient se verront proposer, une fois n’est pas coutume, deux listes: une «Entente villageoise» pourvue de cinq noms et une seconde liste, Pascal Simonin partant seul avec sa liste nommée «Combiers».