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Une école de cirque est venue faire partager sa passion

L’école de cirque morgienne «Coquino» organisait un stage

L’école de cirque morgienne «Coquino» organisait un stage au Centre sportif du Sentier, doublée d’une petite démonstration de son spectacle «California» avec cinq jeunes artistes en trois lieux touristiques au long de la semaine: le camping du Rocheray, le restaurant Bellevue à deux pas et Altitude 1004, le «hot spot» des Bioux où il se passe toujours quelque chose.

Une vingtaine de gamins Combiers ont ainsi pu vivre un camp de jour à deux pas de chez eux et se familiariser avec quelques arts et la philosophie du cirque: jonglage, gym artistique et autres acrobaties, trois jours durant pour les plus petits et cinq pour les plus grands, dès huit ans, le tout sous la férule de Frédéric Klink, fondateur et directeur de Coquino depuis vingt ans.

Cirque en plein air

DJ et animateur à l’occasion des démonstrations publiques, Frédéric Klink chauffe l’assistance en franglais, sans prise de tête et avec une belle dose d’autodérision. Pas de scène ni de chapiteau, mais des tapis rouges posés sur l’herbe et un trépied géant pour le numéro de corde de la jeune Jade, une de ses protégées. Les artistes en herbe, entre quinze et dix-sept ans, s’y expriment librement. Ils ont mis la main à la pâte du spectacle «California», celui que Frédéric Klink, à grands renforts de musique «West Coast Sound», n’a de cesse de rebidouiller. «On est venus exprès offrir notre passion aux gens de La Vallée. Le cirque, c’est fait pour le plein air et là, l’endroit est top classe!», commente l’ancien enseignant de gym, qui a aussi profité des lieux – c’était son intention – pour pratiquer paddle et wakeboard.

Trois cents élèves

Coquino, c’est du sérieux: 300 élèves chaque semaine à Morges. Pour son spectacle, l’école tourne avec trois équipes de jeunes motivés – qui font du cirque comme d’autres font du football ou du saut à ski. Ce week-end, l’école de cirque proposera des animations à Zermatt avec une autre équipe. Deux anciens élèves, Morgane Staeheli et Sébastien Klink, fils de son père, sont passés aujourd’hui professionnels. «Mettre les enfants la tête dans les étoiles et les pieds bien sur terre pour que chacun puisse exprimer sa personnalité et faire rayonner sa joie de vivre»: tel est le leitmotiv de Frédéric Klink.