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La première résidence estudiantine de La Vallée inaugurée

Le bâtiment, comptant quinze chambres et des commodités communes, a été présenté au voisinage le 2 juillet en présence des maîtres de l’ouvrage.

A la base, il s’agissait d’édifier un immeuble d’habitation classique au numéro 30B de la rue des Piguet- Dessous. Mais à l’instigation du promoteur Stefan Ritter, le projet immobilier d’un Lausannois a été repensé (et la demande de permis de construire modifiée) en résidence estudiantine. L’on est en effet à moins d’un kilomètre de l’Ecole technique et un bâtiment entier affecté à ce type d’habitation n’existait pas en la Haute Combe. Deux ans plus tard, une «Résidence des Etudiants» flambant neuve a été dévoilée au voisinage, le 2 juillet.

Notre visite

Nous avons été frappé par le soin mis à donner à ce lieu un réel caractère, une ambiance, une âme. Les promoteurs n’ont en effet pas lésiné sur la qualité, de la cuisine communautaire avec sa grande table et son dégage- ment plein Sud, un frigo privatif pour chaque étudiant, à la nature verte sur laquelle donnent de grandes baies, aux boiseries extérieures imitant le bâtiment voisin ou encore aux portes de multiples couleurs en passant par les fresques murales signées Anton Hasler. Ce jeune artiste fribourgeois a en effet passé une semaine sur place à La Vallée, pour bien s’immerger dans l’esprit de la région et produire des peintures uniques à tous les étages. Bien sûr, cela a un prix, mais nous en concluons que les futurs étudiants seront aux petits oignons.

Le développement durable, pas un vain mot

C’est dans le soin apporté aux finitions et le fait d’avoir mandaté des entreprises combières (à deux exceptions près) que le maître mot des pro- moteurs se vérifie: Stefan Ritter et sa société Sundance Property SA visent le développement durable dans les régions périphériques. Forts d’un milier de logements réalisés, ils mènent actuellement quinze projets dont six à La Vallée.

Attention aux jeudredis

De fait, sur les quinze chambres de 15 m2 à 21 m2, trois ont d’ores et déjà été louées et deux baux supplémentaires doivent être signés d’ici la fin de l’année scolaire. Seule crainte: la terrasse et le jardin au sortir de la cuisine communautaire, où l’on imagine des fêtes estudiantines arrosées et joyeuses, les fameux «jeudredis» – mot dérivé de jeudi et de vendredi qui signifie commencer le week-end en avance. «Nous avons un contrat avec une société de sécurité, des personnels passeront tous les jeudis», rassurent les promoteurs. En plus de ces chaperons, des contrats ont également été signés avec des entreprises pour le ménage et la tonte de la pelouse. Des étudiants aux petits oignons, on vous l’a dit.