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La S.I.C. fait son apéro 2.0

Version Covid-19: en visioconférence

En des temps «normaux» nous aurions tous dû passer le week-end dernier au Comptoir de la Vallée de Joux. Malheureusement, celui-ci n’a pas eu lieu et les traditionnels rendez-vous ont tous été annulés. Tous? Pas vraiment, la S.I.C. a quand même tenu son apéro, mais version Covid-19: en visio.

Nous aurions dû faire le tour des stands en buvant le verre de l’amitié avec les exposants, prendre des nouvelles des uns et des autres, manger quelques saucisses et danser jusqu’au bout de la nuit. Comme tant d’autres événements, les portes de l’édition 2020 du Comptoir sont restées closes. Parmi les rendez-vous incontournables de ce dernier, celui de l’apéro de la Société Industrielle et Commerciale a quand même été honoré le 1er mai dernier, mais en version «confinement et distanciation sociale», en utilisant une application de vidéoconférence.

Bill Muirhead, président de la SIC a tenu à réunir les principaux participants «chacun chez soi, un verre ou une «Combière» à la main, mais tous ensemble, dit-il. On est là pour fêter le Comptoir 2020 et surtout se rendre compte avec la plateforme que les sociétés de la Vallée de Joux ont besoin de notre soutien». A cette intention, Daniel Peter du Garage Peter, Sarah Blondel de Star Optique et Michael Stucki de Stucki Sàrl ont participé à une vidéo réalisée par Achim Meylan, dans laquelle ils présentent leur situation actuelle et expliquent comment ils envisagent la reprise.

Eric Duruz, de l’ADAEV, prend la parole pour féliciter les protagonistes des vidéos «ces petites capsules vidéo offrent un repérage complémentaire à ce qu’on peut lire dans la presse, c’est une bonne chose». Le directeur se dit préoccupé par les problèmes rencontrés par les passages des collaborateurs des entreprises aux frontières. Nous avons envoyé́ un courrier au chef du département de l’économie pour solliciter l’aide du canton afin de trouver des solutions, en sachant que c’est la Confédération qui décide au final.»

Pour l’Office de Tourisme, Cédric Paillard, directeur, confie «on y voit à peine plus clair depuis mercredi dernier, avec le 11 mai en ligne de mire. Il faut s’organiser. Pour les frontières on a des soucis pour les permis L (saisonniers). Des établissements se demandent s’ils vont rouvrir car les mesures sanitaires sont nombreuses. Les musées par exemple, comme l’Espace Horloger, les visites de groupes sont interdites, les écrans tactiles ne peuvent plus être utilisés… Il ne rouvrira que le 30 mai, le temps de se ré-organiser. Pour les campings, les résidents à l’année sont les seuls à y être autorisés.

Nous avons à la Vallée de Joux environ 82% de clientèle suisse, plutôt fidèle. Cette part va peut-être augmenter, je suis assez optimiste même si ça va être dur. Est-ce que les gens vont sortir? Vont-ils être prudents? Certains restaurants ont été pris de court par l’annonce de la reprise et n’ont pas eu le temps d’acheter le matériel adéquat (masques, gel hydroalcoolique, désinfectants, etc.) ni ne savent où s’en procurer. Un cahier spécial dans la FAVJ cette semaine leur est consacré.»

«Si des gens cherchent du matériel, sachez que sur le site du Canton de Vaud, il y a un lien indiquant toutes les informations, et nous leur recommandons vivement de s’adresser à leur faitière cantonale» précise Eric Duruz. Tous les participants trinquent virtuellement, c’est la fin de l’apéro 2.0 de la S.I.C.